Le bien-être au travail est au centre des stratégies RH. Ce nouvel enjeu sur l’expérience collaborateur influence la productivité et la fidélité des collaborateurs.
Les enjeux en matière de bien-être au travail sont : la lutte contre l’absentéisme et le turn-over. Travailler en faveur de l’expérience collaborateur et le bien-être sont également majeur pour l’image de marque. Les clients sont en effet de plus en plus sensibles aux questions sociables dans le monde du travail. Ainsi les entreprises prennent de plus en plus conscience de l’importance de prendre soin de ses équipes. Dans cette articles, nous vous livrons quelques clés pour la mise en place d’un plan d’action sur la qualité de vie au travail.
La Qualité de vie au travail : un environnement favorable
Le bien-être au travail se travaille quotidiennement. Le climat social est le résultat d’une dynamique donnée par l’entreprise. Plusieurs leviers sont à la disposition de l’employeur pour créer une environnement de travail agréable et adapté.
L’état des locaux et du matériel mis à disposition des collaborateurs contribue à leur ressenti. Le nombre d’heures passées au travail est conséquent, ainsi un environnement plaisant, s’inscrit directement dans la QVT.
Créer un esprit d’entreprise et un sentiment d’appartenance, sont des facteurs importants pour le bien-être au travail. Avoir des collaborateurs qui se connaissent et qui comprennent les tenants et les aboutissants des missions des uns et des autres permet de créer une émulation interne favorable tant pour les objectifs collectifs comme pour les objectifs individuels.
La QVT passe aussi par le ressentis des collaborateurs. Ainsi le degré de considération qu’ils perçoivent de leur hiérarchie vis à vis de leur travail est fondamental pour leur motivation. Des outils comme des enquêtes de satisfaction permettent la mise en place d’actions pour la prévention des risques psychosociaux.
Le bien-être au travail : une démarche collective
Compte-tenu des enjeux et de l’étendue des données qui entrent dans la notion de bien-être professionnel, c’est une véritable politique interne qui doit être menée dans l’entreprise.
Cette politique en faveur de la QVT, prend la forme d’un plan d’action, piloté par la Direction. Les acteurs peuvent toutefois être multiples et à tous les niveaux hiérarchiques.
Il revient aux dirigeants de définir le cap à suivre, le fil directeur des différentes actions et le planning. Les directeurs et les managers vont donner l’impulsion à leurs équipes et proposer une organisation interne idoine. Ils doivent aussi être à l’écoute de leurs équipes pour remonter avec justesse et impartialité les différents feedbacks. Cette démarche permet d’entrer dans une démarche d’amélioration continue de la QVT. Le ou la DRH joue un rôle central dans la QVT, puisque c’est bien l’humain qui est au cœur du projet.
Chacun des collaborateurs y devient un acteur à part entière. Son ressenti et ses propositions nourrissent les choix et arbitrages nécessaires liés à la politique interne.
Pour recueillir les besoins et les attentes des salariés et dégager les pistes de travail prioritaires, la mise en place d’un CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) peut être profitable. C’est par ailleurs une obligation dans les entreprises dont l’effectif atteint au moins 50 salariés.
Le bien-être au travail : des collaborateurs plus engagés
Pour se sentir bien dans son travail, un collaborateur doit ressentir de la considération. La rémunération y contribue en partie. Cependant, entre également en ligne de compte les perspectives de carrière et son intégration dans l’entreprise. Le sentiment d’appartenance et son réseau en interne sont aussi deux aspects majeurs. L‘autonomie dont il peut jouir dans son travail, les possibilités qui lui sont offertes pour s’exprimer contribue à cet ensemble de facteur de considération.
Il doit aussi avoir le sentiment d’exercer sa mission dans les meilleures conditions, environnementales, matérielles et sécuritaires. Chaque collaborateur aura ses propres critères et son propre niveau de pondération de ces derniers. L’harmonie doit naître malgré ses divergences. Le déploiement de la démarche interne est donc une tâche pointue, qui demande une veille permanente et une grande réactivité. Ces efforts et ces investissements sont bénéfiques à l’entreprise puisqu’un collaborateur épanouis professionnellement est plus productif.
Il est aussi enclin à devenir un collaborateur ambassadeur, auprès de son réseau. Il sera fier de parler de entreprise, de manière spontanée et volontaire. Cette authenticité dans la prise de parole est un avantage majeur pour la promotion de la marque employeur.
En relayant une image sincère, le collaborateur suscite l’intérêt de potentiels nouveaux collaborateurs mais pas seulement. En effet, cette nouvelle forme de communication émanent des collaborateurs permet également d’attirer des prospects. C’est un cercle vertueux qui peut se mettre en place.
Le bien-être en entreprise : un management 3.0
La méthode de management joue un rôle prépondérant dans le moral des collaborateurs au travail. Les attentes de ces derniers sur ce plan ont beaucoup évolué, ce qui a aboutit au management 3.0.
L’organisation hiérarchique verticale est de plus en plus dépassée, délaissée au profit d’un modèle horizontal. Dans ce deuxième modèle les rôles de chacun restent clairement définis mais chacun devient force de proposition. La cohésion d’équipe est au cœur du management, et l’émulation collective doit porter chacun vers le dépassement de soi et l’atteinte de ses objectifs individuels.
Le management 3.0 repose sur la confiance et la communication interne. Les collaborateurs jouissent d’une plus grande autonomie dans la réalisation de leurs missions. En lien avec cette dynamique, de nouvelles initiatives émergent dans certaines entreprises, comme par exemple le développement du télétravail.
Les collaborateurs doivent se retrouver dans ce style de management pour se sentir bien au travail. Leur investissement et leur état d’esprit bienveillant sont aussi essentiels à ce ressenti.
L’expérience collaborateur au travail : le slow management
Les cadences infernales génèrent du stress, qui en excès devient contre-productif. Certaines directions, en prennent conscience et mettent en place de nouvelles pratiques managériales telles que le slow management. Le slow management passe par plus de flexibilité notamment dans les horaires de travail. Il s’agit pour les collaborateurs d’arriver à mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle.
Le slow management se recentre aussi sur l’essentiel. Les tâches sont simplifiées au maximum, et les tâches chronophages ou accessoires sont déléguées. C’est pour ces raisons que la cohésion d’équipe est majeure.
Le bien-être professionnel passe par la reconnaissance des réussites individuelles et collectives. En découpant son travail en plusieurs tâches de manière plus agiles, les progrès peuvent être mesurés plus facilement. Cette méthodes a fait ses preuves et permet de booster la motivation de chacun.
La Qualité de Vie au Travail profite à l’entreprise et à ses collaborateurs. Elle est le fruit d’une vision partagée de l’entreprise, où chacun devient un acteur de l’ambiance et de l’identité de marque.
Solution
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